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Intercéréales : la filière céréalière déterminée à avancer

Au centre, Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales, et le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, entourés des membres du bureau, lors de l’AG de l’interprofession des céréales, le 25 novembre à Paris. © L. PETIT

À l’occasion de l’assemblée générale d’Intercéréales ce jeudi 25 novembre, la filière céréalière française, réunie autour de Julien Denormandie, a rappelé sa détermination pour avancer et s’adapter aux défis économiques et environnementaux.

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« La filière céréalière est une filière qui est en mouvement, qui regarde de l’avant et qui ose », a insisté Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales, devant l’ensemble de la filière ainsi que le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, réunis à l’occasion de l’assemblée générale d’Intercéréales qui s’est déroulée le 25 novembre, à Paris.

« Plus que jamais la production alimentaire est nécessaire », a déclaré Jean-François Loiseau. La filière a alors mis en avant un besoin d’accompagnement très fort pour être performante, notamment de la part des pouvoirs publics, pour créer de la valeur, donner un sens à ses activités et offrir aux générations futures les clés de la réussite agricole.

Aligner créations de valeur économique et environnementale

« On est à la fois face à des défis mais aussi face à des opportunités, a répondu Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. On a trop tendance à oublier que la première fonction de l’agriculture est la fonction nourricière. » Selon lui, les deux missions adjointes que sont protéger l’environnement et proposer une qualité nutritionnelle, « ont fait perdre de vue la première ».

Pour effectuer la transition attendue de l’agriculture française, et concilier ces trois fonctions Julien Denormandie insiste sur les notions de vision et de dynamique. « Cette dynamique, on n’a pas réussi à la créer dans le monde agricole, il faut aligner la création de valeur économique et la création de valeur environnementale, on a jamais réussi à le faire dans le monde agricole, c’est ce qui nous manque. Tant qu’on n’y arrivera pas on n’ira pas assez vite, explique-t-il. Avec le carbone, c’est la première fois qu’on arrive à le faire. »

La difficulté aujourd’hui, c’est la pédagogie

« On met beaucoup de détermination pour avancer. On est une filière qui occupe tout le territoire, très pertinente, et chaque maillon a besoin des autres pour avancer, souligne Jean-François Loiseau. Mais notre grande difficulté aujourd’hui, c’est la pédagogie. » Intercéréales a d’ailleurs alloué un budget de 5 M€ pour répondre à cet enjeu de pédagogie.

« On doit être en mouvement, ajoute Julien Denormandie. Nous devons avoir une vision claire, investir massivement et réussir à montrer qu’on est en train d’écrire une nouvelle page agricole. »

4,2 Mds€ investis dans l’agriculture et l’agroalimentaire

Cette mise en mouvement sera notamment permise par les sommes colossales allouées à l’agriculture et à l’agroalimentaire dans le cadre des plans France Relance et France 2030, « soit un total de 4,2 milliards d’euros investis », a rappelé Julien Denormandie, qui a également réaffirmé son engagement fort pour le monde agricole : « Jusqu’au dernier quart d’heure, je ferai en sorte de clôturer des dossiers et mettre des points de non-retour. »

Lucie Petit

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